La présente étude du Centre d’études Jacques Georgin, qui se présente sous la forme d’un Focus, nous rappelle que Jacques Georgin, militant du Front des Francophones (FDF), a été assassiné à Bruxelles le 12 septembre 1970 — victime d’assaillants radicalisés par la haine linguistique et communautaire. Cinquante ans plus tard, ses enfants Jehanne et Thibaut Georgin ont invité le Centre à commémorer cet événement non pour se venger, mais pour en faire un « appel d’alerte contre les discours de haine » et montrer combien ces dérives restent hélas toujours actuelles .
Dans une perspective d’éducation permanente, cette réalisation vise à :
- Comprendre la genèse de la violence politique : comment, dans un contexte de tensions communautaires, un simple collage d’affiches électorales a dégénéré en assassinat.
- Situer cet événement dans une série d’actes similaires, où des paroles politiques radicalisées ont conduit à la mort de personnalités (Jo Cox, Anna Lindh, Pawel Adamowicz, etc.), pour montrer la dimension transnationale et récurrente du phénomène .
- Réfléchir aux dispositifs (éthiques, culturels, juridiques, associatifs) permettant de prévenir la propagation des discours de haine et de rétablir la « parole vraie » dans l’espace démocratique .
Dès lors, cette réalisation s’adresse donc à toute personne intéressée par :
- la question de la liberté d’expression vs. les limites (incitation à la haine) ;
- la responsabilité politique dans la diffusion de discours populistes ;
- le rôle de l’éducation, de la culture et des médias sociaux dans la construction d’un débat démocratique respectueux de l’autre.